Libros > Fievre De L"Or (Ebook)
Portada de Fievre de L"or (ebook)

Fievre de L"or (ebook)

Autor:Ken Salter;
Categoría:
ISBN: EB9781587902437
Regent Press nos ofrece Fievre de L"or (ebook) en francés, disponible en nuestra tienda desde el 01 de Junio del 2013.
Leer argumento »
Ver todas las novedades de libros »

Argumento de Fievre de L"or (ebook)

En 1848 Yerba Buena était une ville-comptoir, un trou perdu endormi, avec deux mille habitants vivant sous des tentes, des baraques et des maisons en briques séchées au soleil. En 1849, la nouvelle de la découverte de l?or par John Marshall se répandit dans le monde entier et déclencher la ruée vers l?or. Les gens qui avaient la chance d?être sur place en Californie s?approvisionnèrent en nourriture, tentes, matériel de mineurs et se dirigèrent vers les cours d?eau de la Sierra Nevada pour chercher de l?or. Ils tamisèrent les graviers des rivières chargés d?or avec un formidable succès. Les comptes rendus de leurs réussites et de leur abondante richesse devinrent un sujet d?actualité dans la presse européenne et américaine. La perspective de s?enrichir et d?échapper à la pauvreté en Europe et en Amérique du Sud vint aux oreilles des fermiers pauvres qui souffraient de mauvaises moissons et d?une récession terrible. Elle intéressa également les gouvernements européens qui virent là le moyen de coloniser et d?exploiter les riches terres de Californie et de se débarrasser de leurs citoyens indésirables sur le plan politique et social ? les socialistes, les révolutionnaires, les républicains, les prostituées, et les activistes politiques aussi bien que les pauvres qu?on ne pouvait nourrir. Alors que les comptes rendus exagérés sur la facilité de l?orpaillage le long des rives des cours d?eau aiguisaient l?imagination des pauvres, ils encourageaient les promoteurs sans scrupule à bâtir des montages financiers avec des sociétés minières sous-capitalisées afin d?offrir le transport en Californie à des acheteurs de parts en échange d?un crédit assorti d?une hypothèque sur leurs terres. Vers 1850, la plupart des mines facilement exploitables étaient épuisées. Yerba Buena, maintenant appelée San Francisco, était devenue une ville turbulente, boueuse, ventée, rude et dangereuse avec plus de 2 000 saloons, 700 bateaux échoués et une population permanente de 25 000 immigrants ? chercheurs d?or, marchands, prostituées, voyous professionnels, escrocs, sans compter les cargaisons humaines qui arrivaient chaque semaine. Vers 1851, San Francisco avait souffert d?incendies graves, de spéculation foncière, d?absence de lois, de corruption politique et policière et la Californie était devenue un Etat de l?Union après la déroute des Mexicains locaux et des milices de Californios. Avec un rapport homme / femme de 100 pour 1, la nouvelle législation californienne adopta une loi significative sur le statut des femmes. La nouvelle loi avait pour but d?attirer des femmes susceptibles de se marier qui épouseraient les nombreux mineurs célibataires et s?installeraient de manière permanente dans l?Etat. La loi garantissait que les revenus qu?une femme pouvait percevoir ainsi que les biens reçus en héritage resteraient sa propriété personnelle et échapperaient au contrôle de son mari ou de son père, ce qui n?était pas le cas dans la plupart des autres pays du monde. Ces nouveaux droits parvinrent aux oreilles des Européennes, notamment les mères qui avaient des filles à marier, les veuves, les femmes aventurières et les prostituées. Des femmes risquèrent leur santé, leur sécurité et parfois leur vie pour entreprendre le périlleux voyage maritime qui durait six mois depuis l?Europe autour du Cap Horn ou bien la traversée de l?Isthme de Panama infesté de moustiques et de maladies, en pirogue ou à dos de mule. Elles continuaient à affluer en Californie pour sauter sur les mineurs et les commerçants enrichis, ou bien pour faire fortune d?une autre manière. On estimait que vers 1851 il y avait plus de 100 000 hommes cherchant fortune dans le lit ou sur les bords des rivières de la Sierre Nevada à partir du sud de Mariposa en Californie jusqu?au sud de l?Orégon. Avec tant de mineurs qui cherchaient et s?accaparaient les meilleurs gisements d?or, sans compter tous les nouveaux qui arrivaient chaque jour, les conflits et les rivalités étaient inévitables. Beaucoup de mineurs américains avaient le sentiment que l?or leur appartenait et ils firent pression sur les législateurs californiens pour imposer une taxe mensuelle de 20 dollars (environ 50 grammes d?or) aux mineurs étrangers. La taxe attisa la colère et les querelles opposant les mineurs américains et anglophones aux non-anglophones ? Mexicains, Chiliens, Chinois et 25 000 Français ou plus ? qui s?associèrent aux hispanophones pour contester l?imposition et défendre leurs droits de mineurs contre les « Yankees » parce que ces derniers cherchaient à les éliminer. Notre histoire commence en janvier 1851. Pierre Dubois, premier clerc de notaire dans une étude parisienne, reçoit l?ordre d?aller à San Francisco et de rapporter des preuves pour innocenter un riche client qui avait prêté son nom et sa réputation à une société minière frauduleuse ; cette dernière avait envoyé à San Francisco quatre navires chargés d?immigrants pauvres, avec la promesse de les soutenir pendant deux ans avant de les abandonner dès leur arrivée à leur propre sort.

Nous débouchâmes dans Little Italy sur le côté est de la rue Dupont et nous remontâmes Broadway en direction de Telegraph Hill. Little Italy, comme le quartier français, était un ensemble de commerces de fruits, de fleurs, de légumes, de vins, de pâtes et du traditionnel salumi, de délicieuses saucisses, de salami et de charcuteries que les Italiens utilisaient pour leur « primo piatto » ainsi que des panini ? sandwichs garnis de charcuterie. Comme les Français, les Espagnols et les Chiliens, ils vivaient dans leur communauté, petite mais très unie. Eux aussi avaient fui la pauvreté contre la promesse de ramasser l?or à la petite cuillère dans le creux de la roche. Ils cherchaient fortune dans les champs aurifères du sud à Calaveras, Mariposa et dans les comtés de Tuolumne. La plupart retournaient en Italie, déçus, tandis que certains s?installaient comme fermiers dans la vallée fertile de Sacramento ou comme pêcheurs. Manon avait envisagé de se ravitailler en poisson auprès des pêcheurs italiens mais leurs prix étaient beaucoup plus élevés que ceux des Chinois. Les pêcheurs italiens étaient originaires de Gênes en Ligurie et restaient entre eux. Les mineurs en difficulté étaient surtout contadini, c?est-à-dire des fermiers pauvres venus de Toscane. Après le bavardage et les voix aiguës des Chinois, le lyrisme chantant des dialectes italiens était comme une musique à nos oreilles. Nous nous dirigeâmes vers une trattoria appelée Bella Toscana où nous commandâmes une bouteille de chianti classico et un plat de salumi, de la charcuterie et des saucisses italiennes. Comme c?était un moment creux en fin d?après-midi, le propriétaire, Luigi Salterini, nous servit en personne ; c?était un homme petit, plutôt rondelet avec des joues roses et un gros nez qui attestait de son amour du bon vin. Nous étions contents car il parlait français. - Vous avez entendu que les Vigilants ont pendu le Sydney Duck qu?ils ont jugé la nuit dernière ? dit le propriétaire. - Non, j?ai su que le comité de Vigilance l?avait eu et qu?ils allaient le juger, répondis-je en invitant Salterini à se joindre à nous pour partager un verre de vin et bavarder. - Comment ont-ils décidé la pendaison ? demandai-je. - Voyons si Pascale peut nous rejoindre. Il était là-bas la nuit dernière. Le propriétaire revint de la cuisine avec son cuisinier, Pascale Lupino, qui apporta son propre verre à vin et se servit un verre plein après s?être enfilé au fond du gosier une tranche de salami sec et plusieurs olives de notre plat. Pascale était un gars de petite taille, ventripotent et jovial, d?une cinquantaine d?années avec, comme son patron, un gros nez qui n?était pas étranger au plaisir des vins italiens corsés. Salterini lui demanda en italien de raconter ce qu?il avait vu et entendu la nuit précédente ; Pascale regarda timidement Manon de ses yeux brillants : - Io non posso parlare francese. Salterini s?offrit de traduire. - Nous avions des clients qui s?attardaient sur leur dessert en buvant du vin et en fumant des cigares donc j?ai dû attendre qu?ils partent pour fermer ma cuisine. Comme je verrouillai la porte du restaurant, j?entendis au loin sonner la cloche de la caserne des pompiers. Les gens commençaient à s?y précipiter et je fis de même. Tout le monde craignait qu?un autre gros incendie se déclare et que les voyous de Sydney ne l?aient allumé. Pascale prit le temps d?attaquer une autre assiette d?anti-pasta et de remplir à nouveau son verre. - Quand j?arrivai, la foule se dirigeait vers le siège des Vigilants. Ils disaient avoir arrêté en flagrant délit un voleur du quartier Sydney et qu?ils allaient le juger pour le pendre la nuit même. J?ai suivi la foule. Notre traducteur s?arrêta un instant pour aller chercher une autre bouteille de vin et une assiette d?olives avant de continuer. - Nous sommes restés devant le siège des Vigilants pendant plus d?une heure et la foule devenait de plus en plus dense et braillait pour qu?on le pende. - Et la police était là ? demandai-je. - Oui, il y avait le capitaine Ben Ray et d?autres policiers. Ray a frappé à la porte des Vigilants plusieurs fois pour demander qu?on lui ouvre et qu?on lui livre le prisonnier. Cela a duré un bon bout de temps. Finalement un Vigilant du nom de Schenck est sorti et s?est adressé à la foule avec Sam Brannan. Ils ont dit que le gars de Sydney, John Jenkins, avait été jugé coupable pour vol prémédité et condamné à la pendaison à l?unanimité du jury. - Qu?ont fait les policiers ? demandai-je. - Ils ne pouvaient rien faire. Le fameux Jenkins était toujours à l?intérieur, les gens étaient armés et criaient de jeter une corde pour qu?on le pende à la fenêtre du bâtiment. Il y avait presque une centaine de Vigilants à l?intérieur et une foule en colère dehors. Brannan est revenu et a dit à la foule : « Le prisonnier sera exécuté sur la Plaza dans une heure ». La foule a acclamé la décision et s?est dirigée en courant vers la place Portsmouth pour obtenir un bon emplacement et voir la pendaison. - Est-ce que les policiers ont attendu que le prisonnier sorte ? - Non, ils se sont dirigés aussi vers la Plaza. Le mot « pendaison » s?est vite répandu. Ils ont même sonné la cloche de la California Engine Company pour alerter à nouveau les gens de ce qui se passait. Je suis resté pour voir ce qu?il se produirait quand Jenkins sortirait. Certains disaient que les Ducks allaient venir délivrer leur compatriote. - Et alors ? - Nous avons attendu un bon moment. La rumeur a dit que le prisonnier demandait à voir un prêtre. Il y en avait un qui était déjà dans le bâtiment. Finalement les Vigilants sont ressortis avec le prisonnier qui hurlait des injures et essayait de s?échapper. Les Vigilants l?ont entouré et l?ont emmené d?autorité vers la Plaza. Ils étaient tous armés de pistolets. - Est-ce que les Ducks ont tenté de l?aider ? demanda Manon. - On m?a dit qu?ils l?avaient fait mais j?étais si loin en arrière que je n?ai rien vu. C?est à environ 800 mètres de la Plaza que des Ducks attendaient pour sauter sur les Vigilants mais il y en avait trop et ils ne pouvaient pas atteindre Jenkins. - Est-ce que les policiers sont intervenus pour le sauver ? - Oui, ils ont mis la main sur lui quand ils ont traversé la Plaza vers la vieille maison espagnole en briques, mais ils ont eux aussi battu en retraite. Les Vigilants ont dit qu?ils tireraient sur les policiers en cas d?intervention et ils ne plaisantaient pas. Les policiers ont rebroussé chemin car deux Vigilants ont braqué un pistolet sur la tempe du capitaine Ray. - Qu?est-ce qu?a fait le fameux Jenkins ? demandai-je. - Il fumait toujours le cigare qu?il avait demandé quand ils l?ont emmené de force vers la Plaza. Les Vigilants l?ont entouré à quatre avec des pistolets toujours braqués sur lui. L?un d?eux a lancé une corde au-dessus de la barre en croix formée par le mât du drapeau de la vieille maison espagnole. Puis ils l?ont nouée autour de son cou. Jenkins a commencé à appeler les siens pour qu?ils le libèrent, mais les Vigilants ont juste tiré la corde et Jenkins s?est très vite balancé au bout du poteau. Une fois qu?ils ont été sûrs de sa mort, les Vigilants ont quitté la Plaza et sont revenus à leur quartier général. Ils ont juste laissé le bandit au bout de sa corde pour que tout le monde le voie. Manon et moi, nous nous regardâmes discrètement et elle me fit signe de rentrer à la maison. Nous avions prévu de faire des achats d?épicerie et de pâtes italiennes dans le quartier, mais l?histoire de la pendaison nous avait perturbés. Sydney Town était seulement à quelques pâtés de maisons au sud de la trattoria et nous n?avions pas envie d?approcher l?enfer des Ducks assoiffés de vengeance. Nous remerciâmes notre hôtelier pour l?information, réglâmes la note et nous regagnâmes la rue Dupont en hâte pour retrouver la sécurité du quartier français où nous pourrions nous réfugier en cas de troubles. Le soleil se couchait quand nous contournâmes la Plaza et nous nous dirigeâmes vers l?Eliza. Le matin suivant j?achetai le journal l?Alta California à un vendeur de rue et je me dirigeai vers mon bureau. Je saluai Sophie qui mettait les marchandises en rayon et je me retirai dans le bureau pour lire les dernières nouvelles sur notre ville sans loi. Le juge d?instruction avait fait enlever le corps de Jenkins et avait établi que ce dernier était décédé par strangulation. Dans l?enquête, le shérif avait identifié six membres du comité de Vigilance qui étaient présents et qui avaient pris une part active dans la pendaison. Le journal soutenait l?action du comité et l?éditorial racontait que Jenkins avait 218 dollars dans la poche ? preuve que les membres du comité n?étaient pas des voleurs contrairement à la victime. Le journal notait aussi que, d?après la loi californienne, la préméditation de vol dans des locaux commerciaux était une faute capitale si le jury cherchait à imposer la peine la plus lourde. Apparemment, Jenkins avait jeté le coffre-fort volé dans la baie avant de rejoindre sa yole mais les pêcheurs l?avaient retrouvé. Le maire fraîchement élu, les policiers, les avocats de la défense et les juges voulaient arrêter les membres du comité de crainte des représailles des voyous de Sydney. Le journal disait que les gens soutenaient le comité et que Jenkins avait bénéficié d?un jugement équitable. Au procès, devant un jury de douze membres du comité au siège de ce dernier, des témoins affirmèrent sous serment qu?ils avaient vu Jenkins en train de voler, l?avaient pourchassé et avaient retrouvé le bien volé. Jenkins n?avait pas nié le crime et il avait même demandé un verre d?eau-de-vie et un cigare après le verdict, sûr que ses compatriotes voleraient à son secours. Les mineurs avaient l?habitude d?improviser des procès, de passer outre à la loi et n?avaient aucun scrupule à pendre un criminel après un procès éclair. Pour contrer les autorités locales et justifier ses propres actions, le comité appela à un rassemblement sur la Plaza afin de renforcer son rôle et de garder le soutien de la population et du journal. Il envoya même au journal la liste de ses 183 membres pour légitimer son action et s?opposer à l?ingérence des policiers et des hommes politiques. J?étais décidé à rester loin de cet affrontement croissant entre les deux factions qui voulaient contrôler la ville et son système judiciaire. Depuis le grand incendie des 3 et 4 mai tous les journaux soutenaient l?action des Vigilants et attisaient les passions publiques en faveur de la pendaison sur la Plaza. Certains rédacteurs avaient même désigné les Sydney Ducks comme les incendiaires en dépit de l?absence de preuves. Manon pestait pour que j?obtienne le certificat de capacité matrimoniale et que je légitime notre bébé. Aussi, mis-je mes inquiétudes de côté et me rendis-je à la mairie près de la Plaza. Le parti libéral avait gagné les dernières élections et avait pris ses fonctions le jour de l?incendie du mois de mai, si bien que tous les employés avaient changé mais les tarifs étaient plus hauts que jamais. Je distribuai 20 dollars pour obtenir un rendez-vous avec l?employé du juge Parsons afin de fixer une date pour un mariage civil. Je passai près de la salle d?audience du juge Parsons. Il avait dissout le grand jury et annulé l?inculpation d?un incendiaire présumé du nom de Lewis. Il avait aussi garanti qu?aucun cas criminel ne pourrait être jugé avant la constitution d?un nouveau grand jury et la tenue d?une session, ce qui demanderait quelques semaines. Ses mesures renforçaient les accusations portées par ceux qui pensaient que le tribunal avait échoué dans son rôle, n?avait pu empêcher le crime, cela justifiait la reconnaissance du comité de Vigilance. Je me rendis au bureau de l?état civil pour déposer ma demande de mariage et une plainte pour détournement de fonds au nom de Teri en réclamant la saisie du vin commandé par Raul. L?employé lut ma plainte et ma man½uvre légale l?amusa beaucoup. - Le juge va étudier ce cas. Est-ce que votre cliente est une bombe ? dit-il d?un air libidineux. - Oh oui, c?est une fille fière au sang chaud, un démon en puissance, exagérai-je pour faire plaisir à l?employé. Je l?avais convaincu qu?il s?agissait d?une mama ardente et qu?il entendrait un témoignage croustillant ; je lui demandai d?obtenir du juge qu?il signe l?ordre de saisie du vin. - Pas besoin de déranger Son Honneur. L?employé signa à la place du juge et apposa le tampon du tribunal avec un geste d?autorité. Je demanderais à Georges de le notifier à Raul plus tard dans la journée. Comme l?employé était de bonne humeur, je lui montrai le certificat de capacité matrimoniale et lui demandai de fixer une date avec le juge. Il consulta le calendrier du tribunal. - Vous êtes pressé ? demanda-t-il avec une grimace entendue. - Ma fiancée l?est, répondis-je. - Typiquement féminin. Nous avons notre lot de chercheurs d?or pressés de donner leur métal précieux par un acte notarié. J?espère que vous savez ce que vous faites, dit-il. J?ignorai ses remarques empreintes de supériorité masculine. - Elle termine son travail vers trois heures. Peut-être que le juge pourrait nous caser en fin de journée, dis-je en laissant tomber une pièce d?or de 5 dollars sur son bureau. Que diriez vous de demain à quatre heures ? L?employé fit semblant de consulter l?agenda du tribunal avant de répondre. - D?accord, le juge peut vous recevoir demain à quatre heures. Comme je quittai la mairie, un factotum s?affairait à mettre des annonces sur le tableau d?affichage promettant une récompense de 2500 dollars pour toute information permettant d?arrêter et de confondre l?incendiaire qui avait mis le feu au quartier des affaires le 3 mai. En revenant à mon bureau, j?achetai une douzaine de roses à ma fiancée, une nouvelle boîte de cigares et du champagne cuvée spéciale pour fêter les événements à venir prochainement. Le mari de Giselle partait en bateau avec la marée de l?après-midi. Je remplirais sa demande de divorce au tribunal à l?occasion de mon mariage. Teri voulait fêter sa victoire sur Raul, et Manon et moi étions ceux qui avaient le plus de motifs pour faire la fête. Georges vint me voir au bureau avec une épaisse pile de courrier du consulat français. Je l?envoyai porter l?avis de saisie à Raul chez sa nouvelle maîtresse, au bordel, pendant que je survolais le courrier de France non distribué. J?avais besoin d?aide pour retrouver les destinataires dans mes listes. Je demanderais à Georges de tenir le bar et à Teri la cantine ce jour-là afin que Giselle puisse m?aider à traiter la correspondance.0

Ultimacomic es una marca registrada por Ultimagame S.L - Ultimacomic.com y Ultimagame.com pertenecen a la empresa Ultimagame S.L - Datos Fiscales: B92641216 - Datos de Inscripción Registral: Inscrita en el Registro Mercantíl de Málaga, TOMO: 3815. LIBRO: 2726. FOLIO: 180. HOJA: MA-77524.
2003 - 2019, COPYRIGHT ULTIMAGAME S.L. - Leer esta página significa estar deacuerdo con la Política de privacidad y de uso