Regenerar España y Marruecos es un volumen colectivo en el que se propone una mirada innovadora sobre las ideologías, las prácticas y los actores del africanismo español de la primera fase de la Restauración. En particular, se analiza cómo la planeada extensión al Imperio marroquí del proyecto regeneracionista ideado para la modernización de la sociedad española se tradujo en un protagonismo preferente de la ciencia y la educación en la acción colonial de España en Marruecos. El regeneracionismo finisecular se revela, pues, como una empresa singular por su mezclado carácter hispano-marroquí y por su voluntad de formación de elites locales en Marruecos. Un proyecto encarnado en personajes, instituciones e iniciativas sobre los que el fracaso colonial español y el desmoronamiento del Estado marroquí arrojaron a comienzos del siglo XX sombras que este libro pretende disipar.
Francisco Javier Martínez Antonio (Zaragoza, 1973) ha trabajado como investigador Juan de la Cierva en el Instituto de Historia del CCHS-CSIC en Madrid. Historiador de la ciencia, es especialista en temas de medicina, salud y enfermedad en las relaciones hispano-marroquíes durante los siglos XIX y XX. Premio Hernández Morejón 2005 y Premio Fundación Uriach 2009, sus publicaciones incluyen los libros Intimidades de Marruecos (2009) y La otra Guerra de África (2010).
Irene González González (Toledo, 1977), especialista sobre el Protectorado español en Marruecos, es doctora por la Universidad de Castilla-La Mancha con la tesis «Escuela e ideología en el Protectorado español en el Norte de Marruecos (1912-1952)». Miembro del Grupo de Estudios sobre Sociedades Árabes y Musulmanas y colaboradora del Taller de Estudios Internacionales del Mediterráneo, en la actualidad es investigadora en el IREMAN, CNRS-Universidad de Aix-en-Provènce (Francia).
Regenerar España y Marruecos. Ciencia y educación en las relaciones hispano-marroquíes a finales del siglo XIX [.] cest une somme de contributions traitant essentiellement la dernière période du XIXe siècle en Espagne et au Maroc; il sagit dune phase importante dans les relations des deux pays voisins. Les deux coordinateurs de louvrage sont déminents spécialistes: Francisco Javier Martínez Antonio, historien en sciences et spécialiste reconnu sur les questions de la médecine, de la santé et des maladies dans les relations hispano-marocaines durant les XIXe et XXe siècles; et Irene González González, historienne spécialiste des questions de léducation et de lenseignement dans la zone du Protectorat espagnol au Maroc. Les contributions portent sur des domaines nouveaux qui nont pas encore attiré lattention de nombreux chercheurs. Il sagit de la place et du rôle de léducation et de la science dans laction coloniale espagnole au Maroc. Limportance de ce thème est dailleurs lune des raisons qui ont motivé les éditeurs à concevoir cet ouvrage. Comme lexpliquent parfaitement les coordinateurs, louvrage propose un nouveau regard sur les idéologies, les pratiques et les acteurs de lafricanisme espagnol dans la première phase de la Restauration. Il a le mérite dêtre le premier livre consacré à ce thème et permet douvrir de nouvelles pistes de recherches. Jusque-là, la recherche espagnole sur les relations hispano-marocaines sintéressait principalement à des thèmes politiques, diplomatiques et militaires relatifs à lépoque coloniale. Celle-ci, comme on le sait, occupe la part du lion dans la production historiographique espagnole et marocaine. Louvrage est innovant sur plusieurs plans. Dabord par son approche pluridisciplinaire car, en plus des historiens, lapport des politologues, des archivistes, des géographes et des arabisants est dune importance éminente. Ensuite, par la thématique abordée, puisque cest la première fois quon aborde dune manière approfondie le rôle de la science et de léducation dans les relations hispano-marocaines. Louvrage vient combler une lacune en matière de recherche sur le rôle de la science et de léducation dans le processus de modernisation en Espagne comme au Maroc (Mimoun Aziza). En: Mélanges de la Casa de Velázquez, 42 (2), 2012, pp. 289-291.